jeudi 20 septembre 2012

Mobilisation 20 Spetembre 2012

Tous concernés
Le rassemblement résiste et s’élargit


Comme en témoigne l’Assemblée Générale des Salariés Mardi 18 à 12h (vote à une très large majorité de la poursuite de l’expertise sur le PSE et une volonté affichée d’amplifier la mobilisation et le rapport de force) cette volonté de vouloir contribuer à élever le rapport de force c’est confirmé le soir même lors de la réunion en présence des Comités de Soutien, Organisations Syndicales, Usagers et Élus.

Toutes solutions qui fragiliseraient nos emplois et nos missions n’ont pas d’avenir !

Les Salariés du GCM ne sont « ni à vendre, ni à prendre », ils veulent pouvoir continuer à exercer leurs missions d’offre de soin pour les 200.000 personnes des Bouches du Rhône. Tout silence de la part du Ministère de la Santé, des Affaires Sociales et de la Mutualité pourrait être considéré comme caution à cet appel d’offre injuste.

L’heure est à la monté en puissance de la mobilisation avec Salariés, Mutualistes, Comités de Soutien, Unions Locales, Élus, Villes du département et de nombreuses autres Entreprises…


Pour défendre nos emplois et les 54 œuvres sociales,
Pour démasquer les combines, les collusions, les mauvais calculs,
Les mutismes et les inerties de tout ordre…
Pour le droit égalitaire à la santé,
Pour la dignité humaine,

Tous et toutes rassemblés jeudi 20 septembre à 18h devant la Préfecture.

vendredi 24 août 2012

Communiqué de Presse de l’UD CGT 13, des Syndicats CGT et UGICT GCM, des Unions Locales CGT du département



 La lutte continue


La démarche de la Cgt reste inchangée : -maintien de tous les emplois- pérennisation des activités, et ce, en concertation avec les salariés d’où le sens de l’Assemblée Générale du 6 septembre 2012.

Nous avons fait 28 propositions crédibles, connues de tous et partagées par la majorité des salariés, permettant la viabilité des œuvres mutualistes et travaillons en interne à leur prise en compte.

C’est en ce sens que nous continuons à tout mettre en œuvre pour éviter une liquidation préjudiciable pour les 1200 salariés, laissant la porte ouverte au démantèlement de notre entreprise. Le droit à la santé pour tous et le maintien de l’intégralité des emplois sont compatibles et indissociables. Prétendre maintenir l’un en sacrifiant même qu’une partie des autres, comme c’est le cas du projet de l’association, tient d’une logique dévastatrice qui nous a menés là où on en est aujourd’hui.

Toujours et plus que jamais, la bataille sur les financements publics est d’actualité ainsi que l’interpellation du gouvernement qui ne peut s’en tenir à rester le relais de la précédente politique concernant aussi le droit égalitaire à l’accès au soin.

Depuis le 7 juin, les 28 propositions sont sur le bureau de la ministre de la santé et des affaires sociales et nous réitérons notre demande de les examiner en concertation avec l’ensemble des collectivités et des élus, conformément à l’engagement pris lors de la table ronde qui a eu lieu ce jour-là…

 La FMF et la FNMF, en tant que gestionnaires, doivent également prendre leurs responsabilités en faisant le choix politique et financier de maintenir leurs structures au lieu de financer des plans sociaux comme c’est le cas à l’UTMIF.

D’ici le 23 Octobre, les choses peuvent bouger dans le bon sens.

Elles bougent déjà : les 300 000 euros du Conseil Général et la labellisation par le Conseil Régional de 7 centres de santé, octroyant 700 000 euros de financement pour l’investissement.
C’est donc pour cela qu’à ce moment du dossier, l’annonce de la constitution d’une association de reprise de l’entreprise ne peut et ne doit pas être d’actualité, d’autant plus que cette démarche n’a jamais été soumise à l’approbation des salariés.  

Mise à l’écart d’un projet, présenté comme « providentiel » après plus de 600 jours de lutte, où dominent trop d’anomalies et d’inconnues, tant sur le plan du constat, de l’analyse chiffrée des améliorations financières prévues, que l’annonce, comme un a priori, des réductions d’effectifs, la CGT ne peut adhérer à cette association, avec ce projet en toile de fond.

jeudi 9 août 2012

Communiqué du 9 Août


Communiqué de la CGT du Grand Conseil de la Mutualité
et de l’Union Départementale CGT des Bouches du Rhône

La mobilisation du personnel, des syndicats du Grand Conseil de la Mutualité, de la CGT et des comités de soutien, a été à la hauteur de l’enjeu de cette audience du TGI du 9 Août 2012, importante pour l’avenir du GCM.

Le tribunal a statué en faveur de la poursuite de la période d’observation, soulignant l’importance du processus de travail actuel pour avancer sur l’ensemble des propositions, un souhait récurant du Comité d’Entreprise.
L’appel d’offre lancé par l’administrateur judiciaire pour la Clinique Bonneveine a suscité des intérêts (2 à ce jour).

Dans ce contexte le juge s’est prononcé pour une nouvelle audience fixée au 23 Octobre.

Ce nouveau délai doit être l’occasion de mettre en œuvre tous les moyens pour aboutir à une solution pour le maintien des emplois et de l’activité.

D’ores et déjà, des propositions, ne touchant ni les emplois, ni les activités (accords CNAM, amélioration du recouvrement, et de la cotation des actes en médecine de spécialité, économie sur les achats) peuvent être mises en œuvre, avec un impact économique positif conséquent.

Notre organisation, avec le personnel va continuer la mobilisation et avancer, dans l’état d’esprit de nos 28 propositions et de la Déclaration Commune du 17 Juillet, pour la concrétisation de mesures pour le retour à l’équilibre dans l’intérêt de l’emploi.

Notre volonté étant le maintien de l’emploi, nous étudierons avec le plus grand sérieux toutes les propositions en concertation avec les salariés.

Nous continuons à interpeller la Mutualité pour qu’elle contribue concrètement à une solution pérenne, et le gouvernement sur les engagements qu’il a à prendre sur ce dossier. Il doit intervenir non seulement pour l’emploi, mais aussi sur la question de l’offre de soins dans notre département qui voit son secteur de la santé menacé (Grand Conseil, AP-HM, Laveran….).

Pour les usagers, pour l’emploi, pour le droit et l’accès à la santé pour tous, la CGT reste mobilisée et déterminée.

mercredi 11 juillet 2012

Communiqué du 10 Juillet


La langue de bois, après les législatives est une nouvelle fois de rigueur à l’ARS.


Un mois s’est écoulé depuis la tenue de la table ronde et aucune réponse n’est apportée à ce jour par le Ministère de la Santé, tant en terme de maintient des emplois que du droit à l’accès aux soins pour les 200 000 patients.

Le personnel légitimement très inquiet pour son avenir est allé chercher les réponses concrètes à l’ARS, mardi 10 juillet, conformément aux engagements pris lors de la table ronde.
A la vieille de l’audience cruciale du 9 août au TGI, nous ne nous satisfaisons pas des non réponses communiquées par l’ARS.

C’est en manifestation que nous avons interpellé la fédération du Parti Socialiste au regard de sa déclaration de soutient du 7 juin. Un rendez vous doit se tenir en fin de semaine avec la Secrétaire Générale de la Fédération du Parti Socialiste des Bouches du Rhône qui, par ailleurs s’est engagé à interpeller ce jour le Ministre.

Enfin la détermination des salariés a permis que nous soyons reçu en Préfecture par le Directeur de Cabinet du Préfet. Une demande de rendez-vous au Premier Ministre a été faite. Le Directeur de Cabinet s’est engagé à solliciter Matignon pour obtenir ce rendez-vous dans les meilleurs délais avec le Premier Ministre ainsi que de rédiger une note au Ministère des Affaires Sociales et de la Santé face à l’urgence et la gravité de la situation.

Des engagements inscrits dans la lettre de mission par la Ministre de la Santé doivent se concrétiser par des actes positifs avant l’audience du 9 août.

En plein Sommet Social, quelle image donne ce nouveau Gouvernement par une non-intervention pour sauvegarder 1200 emplois et le droit à l’accès aux soins pour les populations.
La CGT continuera de tout mettre en œuvre afin d’obtenir le maintien de l’emploi et de l’ensemble des activités des 54 œuvres sociales ainsi que le droit d’accès aux soins des 200 000 patients et afin d’éviter l’inflation incontrôlable du coût de la santé dans notre département.

 
Cette intervention de la préfecture témoigne une fois de plus de l’importance de notre mobilisation pour faire bouger les lignes.
 
Continuons : celui qui lutte peut perdre mais celui qui ne lutte pas a déjà perdu !

mercredi 27 juin 2012

Motion du 26 juin 2012 aux politiques


20 jours après la tenue de la table ronde, nous n’avons eu de cesse d’interpeller gouvernement et élus afin de donner des suites concrètes à cette réunion dans laquelle tous les participants ont affirmé la nécessite du maintien des activités médicosociale et hospitalière ainsi que les 1200 emplois.

Aujourd’hui, 9 mois après le jugement d’ouverture la situation est plus que préoccupante.

Tous d’abord parce que la direction a pris l’initiative de mettre en œuvre un plan de redressement qui menace l’emploi et les activités mais aussi parce que la réponse gouvernementale se fait attendre.

A plusieurs reprises nous nous sommes exprimés au sujet d’un plan de redressement uniquement interne à l’entreprise affirmant qu’il aurait des conséquences sociales et sanitaires catastrophiques.

Aujourd’hui on voudrait faire payer aux salariés par des licenciements, par la diminution des coûts salariaux, le lourd tribut du désengagement de l’Etat dans le financement de la santé.

De plus nous attendons de la direction qu’elle cesse tout chantage odieux comme quoi le CE et les syndicats auraient une responsabilité quelconque.
La Direction profite de ce Référé qui n’est pas suspensif pour réaliser un blocage à toutes discussions. Pour preuve les réunions prévues avec les médecins et celle pour la clinique de Bonneveine ont été annulées par la direction.

Le gouvernement va-t-il par son immobilisme laisser disparaître cette réponse aux besoins des populations, sur laquelle nous nous sommes exprimés à plusieurs reprises et avons interpellé ancien et nouveau gouvernement ?


Il y a urgence !

A chacun de prendre ses responsabilités. A commencer par les 3 millions d’euros demandés depuis des mois et sur lesquels l’administrateur judiciaire a également interpellé le ministre. Nous ne renonçons et ne renoncerons pas à prendre les nôtres.

SYNDICAT CGT employés et cadres, SYNDICAT médecins, SYNDICAT des chirurgiens dentistes.

lundi 25 juin 2012

Un nouveau rendez-vous à ne pas manquer!!!

Une nouvelle audience devant le TGI de Marseille aura lieu Mardi 26 juin à 14h afin d'examiner la situation préoccupante du GCM.

La tenue de la table ronde du 7 juin 2012 à l'ARS a constitué une étape porteuse d'espoir, pour autant la vigilance doit rester de mise face aux menaces qui pèsent sur les 1200 emplois et les 54 œuvres médico-sociales des Bouches du Rhône.
Les propositions des Organisations Syndicales doivent être examinées dans une approche de réelle concertation avec l'ensemble des acteurs concernés comme cela a été défini dans la lettre de mission du Ministère des Affaires Sociales et de la Santé.
L'engagement des élus de l'ensemble des collectivités locales (CG, CR, MPM, Maires) à vouloir sauvegarder toutes les œuvres mutualistes a été acté par le Directeur de l'ARS et le Ministère.

Les salariés du GCM, en lutte depuis plus de 533 jours attendent à ce que les engagements pris par le Ministère se traduisent rapidement par des actes notamment par le déblocage immédiat d'un fonds d'urgence pour éviter toute rupture de trésorerie, des financements publics pour résorber le passif et assurer la pérennité de ce qui constitue le 2ème offreur de soins pour 200 000 personnes dans notre département.


La mobilisation ne doit pas cesser
Rassemblement devant le TGI de Marseille




le 26 juin 2012 à 14h00


On lâche rien !

mercredi 13 juin 2012

Compte rendu du TGI du 12 juin 2012

L’audience du 12 juin est reportée, à la demande de l’administrateur judiciaire et du CE, au 26 juin pour les raisons :

-         Le tribunal attend le rapport écrit de l’IGAS
-   Le tribunal veut pouvoir vérifier les comptes non fournis ce jour par la direction
-         Le tribunal attend le retour du ministre de la santé suite à la table ronde du 7 juin

Dans le projet d’architecture du plan de redressement exposé au tribunal par la direction, les salariés, sont pour la plus part des mesures la seule variable d’ajustement que la direction met en œuvre.
Le CE a pointé les menaces importantes sur l’emploi et sur l’activité dans le plan proposé par la direction. Le CE rappelle qu’il n’a pas été consulté sur le projet global.

Le tribunal a pris note de la volonté du CE de travailler avec la direction sur tous les points et de manière globale sur ses propositions. Il semblerait que le CA du 21 juin soit prévu dans cette optique.

Le dossier remis aujourd’hui au tribunal par le CE comporte plus de 26 propositions pour sauvegarder les emplois. Ces propositions permettent aussi de développer les activités et ainsi de dégager une marge positive.

Les avancées politiques, grâce à la mobilisation, doivent se traduire par des actes. C’est en ce sens que nous  interpellerons à nouveau l’ensemble des parties présentes lors de la table ronde.




Les photos du rassemblement c'est ICI